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Vieux papier et mauvais genres : Les lectures d'ArzaK
Vieux papier et mauvais genres : Les lectures d'ArzaK
  • Compte-rendu de mes lectures, ce blog s'intéressera avant tout aux "mauvais" genres : SF, fantastique, BD, polar... aux livres (injustement) méconnus, et aux anciennes collections populaires (Anticipation, Spécial-Police, Marabout...)
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7 décembre 2008

Valente, J.-M. - Propriété privée - Fleuve Noir, Spécial-police 1747, 1982, 183 p.

propPierrot et Antoine sont deux petits malfrats sans aucune envergure, sans autre projet précis que celui d’essayer de prendre du bon temps. Après avoir volé une moto à paris, ils débarquent à Marseille et élisent domicile dans une villa inoccupée. Au cours de leur squat, ils découvrent leur voisine : une jeune femme, compagne d’un vétérinaire, qui passe ses journées nue au bord de sa piscine. Michèle, c’est son nom, est malheureuse, elle sait que Jean-Paul la trompe avec la jeune assistante vétérinaire franchement débarquée de Bretagne. Sa jalousie la ronge, jour après jour, la détruit de l’intérieur, elle ne sait combien de temps elle pourra faire semblant et jouer à celle qui ne sait pas encore. La propension de Michèle à se baigner nue ne laisse pas insensibles ses deux voisins clandestins. Antoine, le plus gentil des deux, mais aussi le plus fragile, est littéralement sous son charme. Les projets de Pierrot sont d’un autre ordre…

Coup de cœur pour ce polar court et vif. A priori peu ambitieux mais si intelligemment écrit, avec un sens de la situation, du rebondissement et de la psychologie qui donne froid dans le dos. L’écriture est claire, limpide, directe et sans fioritures inutiles. Valente va à l’essentiel et même si la mise en place du roman est relativement complexe, le lecteur n’éprouve aucun ennui face à une mécanique narrative si bien huilée. Une fois tout en place, le troisième acte se déroule à la vitesse grand v avec une implacable logique, celle des romans noirs et des polars les plus sombres et une superbe révélation finale nous achève définitivement, nous laissant carrément pantois. Un grand « petit » roman d’un écrivain tout à fait méconnu.

Ma note : 8/10

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